lundi 2 mai 2016

Opéra de Marseille



A Marseille nous avons en effet la chance d'avoir un très bel opéra Art Déco ; c'est LE monument Art Déco de Marseille, d'autant plus qu'il s'agit là de la plus importante salle de ce style d'architecture existant en France. Et en effet, il mérite un article à lui seul. Son histoire et l'incroyable richesse ornementale dans le registre Art Déco en ce qui concerne la décoration et les fastes intérieurs en font un lieu particulièrement singulier et honorable.



Historique

L'opéra actuel est construit sur les ruines de l'ancien Grand théâtre du XVIIIe siècle. C'était un théâtre à l'architecture classique, oeuvre de Charles Joachim Bénard, dont ne reste aujourd'hui que le péristyle datant de 1787
Le 13 novembre 1919, à l'issue d'une répétition de L'Africaine de Giacomo Meyerbeer, l'édifice prend feu et est détruit dans sa quasi totalité.

Suite à ce désastre, un concours est organisé afin de reconstruire l'opéra. La date de rendu des projets est fixée au 15 novembre 1920, mais demeurant trop infructueux, un nouveau concours est proposé en mars 1921 : il permet aux participants de prendre toutes les libertés qu'ils souhaitent concernant  la restructuration du lieu en termes d'architecture, d'aménagement et de décoration du lieu. Ce deuxième concours se termine le 15 juin 1921, et deux projets du même groupe d'artistes sont retenus. Les travaux sont réalisés en trois ans et demi, sous la direction de l'architecte marseillais Gaston Castel. L'inauguration a lieu le 3 décembre 1924.


Architecture

L'ancien péristyle extérieur, enchâssé dans la nouvelle façade, est surmonté d'un large attique décoré de quatre bas-reliefs que l'on doit à Antoine Sartorio. Ce dernier y a représenté Aphrodite, Apollon, Pallas et Dionysos.  On peut lire au sommet de la façade : "L'Art reçoit la Beauté d'Aphrodite, le Rythme d'Apollon, l’Équilibre de Pallas et doit à Dionysos le mouvement et la vie." Ainsi, Sartorio résume sa dynamique.

Sur chaque côté, deux bow-windows en surplomb des rues Corneille et Molière, contiennent les escaliers d'accès aux gradins


L'entrée de l'édifice est fermé par des grilles ouvragées aux motifs de fruits, étoiles de mer et formes diverses, qui exposent quatre bas-reliefs illustrant la musique et la danse. De grosses lanternes trônent de part et d'autre de cette entrée. Ci-dessous, un des bas-reliefs de la grille d'entrée.



Aspect intérieur


A l'intérieur, les fastes et les dorures d'un Art Déco certain et luxueux cohabitent avec un retour à l'ordre d'après guerre ; peintures et ferronneries ont été réalisées par une vingtaine d'artistes locaux.

Vestibule :
Le vestibule d'entrée est la première salle où passe le public. Au centre, la billetterie en chêne est surmontée d'un long bas relief d'Oscar Eichacker, La Danse. et est encadrée de deux panneaux peints par Jean Julien : L'Evocation de la Danse, à droite, et Marseille Glorifie l'Art Lyrique, à gauche. De part et d'autres du hall, deux escaliers ouvragés donnent accès au grand foyer. En outre, le plafond à caissons allumé de grosses lanternes quadrangualires, et quatre colonnes de marbres, donnent du cachet à cette première salle.


Le Grand Foyer :
Au premier étage, cette grande salle de réception agrémentée de marbres, est décorée au plafond de 3 épisodes peints de la légende d'Orphée. L'artiste Augustin Carrera à réalisé, Orphée déchiré par les Ménades, à droite ; Orphée pendant Eurydice, à gauche ; et enfin, Orphée charmant le monde, au centre. Au deux bouts de la salle, deux imposants miroirs agrandissent les espaces.


La Grande Salle ;
La salle est constituée d'un orchestre à niveau de scène, de deux balcons (1er et 2e étages), d'un amphithéâtre vertigineux (3e étage) et de baignoires latérales. Elle compte 1823 places. Gaston Castel choisit de dégager un maximum l'espace et de réaliser ces trois étages de gradins sans piliers souteneurs tout en optimisant les possibilités du béton armé. Ce dernier, permit à l'architecte de calculer la pente de l'amphithéâtre afin que le dernier rang puisse voir la scène.


La scène, en lames de bois de 4.5 cm d'épaisseur, seul élément classique de l'opéra, est construite à l’italienne, c'est à dire, légèrement inclinée vers le public ; ce fut d'ailleurs l'une des dernières scènes à être construite de cette façon.


Le grand bas-relief qui surmonte la scène, Aphrodite, ou la Naissance de la Beauté, est l'oeuvre magistrale d'Antoine Bourdelle. Il fut réalisé en stuc peint de couleur rouge brique sur un fond d'or. Au centre se trouve Aphrodite soutenue par deux figures féminines, et surplombée par une victoire ailée. A sa droite, cinq personnages : l'Art Tragique, le Poète, la Poésie agreste, les trois Choreutes et la Méditation ; à sa droite, cinq figures allégoriques : la Comédie, la Danse, le Chante, l'Epopée, la Mémoire. Le personnage symbolisant le chante n'est autre que l'autoportrait de Bourdelle.

Le plafond avait été originellement décoré par Augustin Carrera. Il y avait représenté Phébus, dieu de la Lumière et des Arts, debout sur son char. Mais dans la nuit du 16 au 17 février 1969 une partie du décor d'écroula, laissant encore aujourd'hui un vide, autour duquel une grande couronne lumineuse, remplaçant les anciens lustres, permet d'éclairer équitablement la salle, qui fut à l'origine complètement dédiée à l'électricité.




Sources:
* Architecure et décor à Marseille, 1919 - 1965, Gaston Castel et les Artistes
Présentation de l'opéra sur le site officiel

mercredi 27 avril 2016

Quartier Saint-Giniez



Saint-Giniez est un quartier du 8e arrondissement dont j'ai traité la plus grande partie des constructions art Déco dans mes articles "Avenue du Prado" et "rue Paradis", étant donné que ces deux grands axes chargé en architecture années 30 font partie du quartier.
C'est un quartier tranquille, plutôt aisé avec de nombreux commerces et une population vieillissante. Il comprend le célèbre stade Vélodrome, et est littéralement coupé par deux axes majeurs : l'avenue du Prado et la rue Paradis ; la circulation routière y est de fait assez importante, d'autant plus qu'il est situé entre le centre ville et les plages. C'était encore au XIXe siècle un village, séparé en deux parties : le Grand Saint-Giniez et le Petit Saint-Giniez, regroupé autour de la paroisse homonyme. Le quartier comprend à la fois de très belles et anciennes villas, dont quelques-unes Art Déco, ainsi que des immeubles modernes et résidences de prestige.



Villa, 11 rue Dumont D'Urville



Villa de deux étages et un étage de combe. Ouverte par de grandes baies sur la façades principale et de hublots. Une tourelle contient très certainement la cage d'escalier ; des colonnes encadrent les différentes entrées du terrain.

Entrepreneur : J. Cresci





dimanche 24 avril 2016

Quartier du Pharo

8, rue des Catalans

Le quartier des Catalans est un quartier de bord de mer à Marseille. Il tient son nom d'un groupe de pêcheurs catalans qui s'était installé ici au XVIIe siècle. Le quartier s'organise autour de la plage des Catalans, entre le Palais du Pharo et la célèbre Corniche Kennedy. 

On aperçoit immanquablement lorsqu'on passe sur le bord de mer, cet immense bloc de béton daté de 1931, qui fait face à la anse des Catalans. Initialement destiné à être le Grand Hôtel du quartier, il devient un immeuble d'habitations. 

Simone Weil, alors réfugiée à Marseille, a habité cet immeuble, elle y aménage en novembre 1940 et y reste jusqu'en mai 1942, lorsqu'elle quitte la France pour le Maroc. Elle écrit dans une lettre à Boris Souvarine : "Le temps est assez doux et le chauffage central fonctionne dans l'immeuble depuis deux ou trois semaines. Nous avons eu vraiment froid quelques jours à la Toussaint ; mais cela n'a pas duré et cela se supporte fort bien. Nous avons parfois du mistral, mais aussi continuellement, le spectacle splendide de la mer".




Large d'environ 50 mètres, et long de 80 mètres, l'immeuble a plusieurs entrées rue de Suez et rue Papety. Une dizaine d'étages en comptant les aménagements sur la toiture, grande loggia au 6e étage et balcons individuels à tous les étages inférieurs. La façade princiapale comporte sous la loggia la date : 1931 et les initiales MF



Son architecture balnéaire, sa hauteur, sa forme, et sa proximité avec la mer  donne complètement sens à l'expression "architecture paquebot", qui était donnée à certains bâtiments tardifs du style Art Déco dont les lignes et l'aspect général rappelait celui des paquebots.

Quartier du Roucas Blanc


Dans les quartiers sud, sur les collines de calcaire entre les pins, on trouve la crème de la crème, un des quartiers les plus huppés de Marseille : Le Roucas Blanc (signifiant "le rocher blanc"). Ses villas, anciennes résidences d'été des industriels marseillais et ses labyrinthes d'escaliers sont ses caractéristiques. Dans le quartier, beaucoup de provençal en effet, sous forme de cabanons ou de très belles villas, mais on peut tomber sur quelques rares exemplaires Art Déco.

2 et 16 traverse Nicolas


Voici la villa "La Lézardière" (à gauche et au n°2), et la villa "Caprice" (à droite, et au n°16), toutes les deux situées sur la traverse Nicolas, petite montée résidentielle faite de virages très serrés.
Elles se font face avec leur oriel d'angle, entre la candeur de l'une et les couleurs provençales de l'autre.

La Lézardière est plus cossue, plus travaillée : bas reliefs au dernier étage, corbeaux sous la bow-window d'angle, encadrements des baies de l'angle arrondis, ferronneries avec des motifs de feuilles de palmier.
La Caprice est plus simple et semble avoir été bâtie plus tard : Encadrements des baies à pans coupés, ferronneries très simples, seule la bow-window d(angle soutenue par deux corbeaux donne vraiment du cachet à cette villa.



samedi 26 mars 2016

Les bars

LE MARENGO, 1 rue Marengo


Le Marengo se situe dans le rue homonyme, dans le quartier de Notre-Dame du Mont, derrière le cours Lieutaud, en direction du cours Julien (et donc de Notre-Dame), dans le 6ème arrondissement.

Seul le bar est de facture art déco, l'immeuble est largement antérieur. Je n'ai pas pu trouver l'histoire de ce bar, qui m'intrigue pourtant. Je vais essayer de continuer mes recherches.
A l'intérieur, pavés art déco, et surtout très joli renfoncement à mosaïques florales. 


En ce qui concerne l'ambiance du bar dans son entité, c'est un bar très sympa, sans prétention, assez bobo, qui fait bar, resto, et brunch.





LONGCHAMP PALACE, 22 boulevard Longchamp


Comme Le Marengo, Le Lonchamp Palace est un bar dont lui seul présente un aménagement art Déco, l'immeuble est antérieur. Et tout comme le bar précédent, la clientèle est relativement similaire, : la trentaine, ambiance cool et joviale, beaucoup de monde le soir. Fait bar, brunch, repas.


Il se situe sur le boulevard Lonchamp, dans le 1er arrondissement de la ville.
En termes d'architecture et de décoration : jolis carreaux à fleurs, et surtout, magnifique fresque de mosaïques représentant une fontaine (symbole du bar), qui renvoie sans doute au Palais Lonchamp lui-même situé au bout de la rue, et je le rappelle, édifié à la gloire de l'eau, en effet il fut construit en hommage à l'apport des eaux de La Durance à Marseille.



Deux anciens bars, maintenant abandonnés et réaménagés. Dans le quartier du Chapitre - Longchamp.

mercredi 16 mars 2016

Quartier Vauban


Le quartier Vauban est l'un des quartiers qui se situe au pied de Notre Dame de La Garde. On le traverse en général pour y accéder. Les maisons imbriquées les unes sur les autres, et ses ruelles étroites confèrent à ce morceau de ville ce charme si particulier à l'allure de village.
La rue Breteuil, la rue Paradis et le boulevard Vauban sont les axes principaux du quartier.

Le quartier peut se diviser en deux parties : la partie bourgeoise (autour de la rue Paradis, avec toutes ces rues qui portent le nom d'un médecin, et où vit une forte population juive) et la partie plus typique (avec les ruelles et les cabanons). L'Art Déco se retrouvera dans la partie bourgeoise, donc autour de la rue Paradis et de la rue Breteuil.


132 bis, rue Breteuil


On peut admirer à cette adresse une magnifique porte ouvragée de Henri Raybaud portant une sculpture représentant un forgeron. Au dessus, un bas relief d'une lectrice.
On retrouve aussi de superbes balustrades aux décors de corbeilles de roses. Le Bâtiment en lui même sans les ornements n'a que que très peu d'intérêt. Il se compose de deux petits étages construits en pierres de taille.


 


77 - 81, rue du Dr Jean Fiolle


Immeuble de 5 étages en pierres de taille construit en 1930. Ornements à la thématique "océanique". On peut en effet remarquer les différentes utilisations de la coquille St Jacques (gardes corps ; bas reliefs) ou encore de certaines ondulations qui rappellent celles des algues ou des pieuvres (comme sur la porte d'entrée). 


L'immeuble à trois hautes bow-windows s'étale sur trois entrées (77, 79, 81), et portait originellement les numéros 103 à 107. 


Architecte : H. Squitieri ; Entrepreneur : J. Crespo, 1930


67 - 69, rue du Dr Jean Fiolle


Immeuble à trois bow-window sur 5 étages aux frontons arrondis. Lignes verticales, cercles spirales et triangles décorent les façades et les ferronneries. 

Architecte : H. Squitieri ; Entrepreneur : 


71 - 75, rue du Dr Escat


Immeuble bourgeois signé Squitieri et daté de 1928. Trois bow-windows ornées de bas-reliefs aux motifs floraux devancent la façade et offrent au dernier étage des toits terrasses. Les ferronneries utilisent largement la spirale comme base.



Architecte : H. Squitieri ; Entrepreneur : J. Gresci, 1928



mardi 15 mars 2016

Quartier de l'Opéra

Galeries Lafayettes, 40 - 48, rue Saint-Ferréol 


Grand bâtiment de six étages contenant la célèbre chaîne parisienne Galeries Lafayette. L'extérieur arbore une allure très paquebot avec ses hauts murs blancs !
Construit à l'emplacement d'un autre magasin, Aux Armes de France, le bâtiment actuel date de 1927, il contenait à l'époque le magasin Dames de France avant d'appartenir au groupe Galeries Lafayette.



Comme on le voit sur l'ancienne photographie (1928), le magasin était conçu comme les grands magasins des XIXe - XXe siècles, en terrasse avec une verrière centrale.
Aujourd'hui, le magasin s'organise en étages et non plus en terrasses.


A l'intérieur tout l'ancien décor a bien sûr disparu. On ne verra plus que du placo blanc et des escalators, sauf si l'on a la curiosité d'emprunter l'ancienne cage d'escalier qui desservait les étages (et qui est toujours utilisable) sauf que la plupart des gens utilisent les escalators et ignorent même son existence. Bon, rien d'extraordinaire non plus dans cette cage d'escalier au décor typique art Déco : couleurs pourpres et sombres, faibles éclairages, rampe ouvragées.





















mercredi 24 février 2016

Rue Paradis


Quelques beaux exemples d'immeubles art déco se présentent dans la partie la plus récente de la rue Paradis (1880), où on retrouve même certains exemples de style très éclectique, mélange entre art nouveau et art déco. Il s'agit d'immeubles cossus et bourgeois à l'image de la rue, restant à la fois dans la thématique des ornements des immeubles voisins (art nouveau et haussmannien), avec leur achromie, leur toit d'ardoises mansardé, la richesse des ornements, la hauteur des étages, etc.

N°302-304


L'un des plus splendide exemple d'immeuble bourgeois art déco de Marseille. Sept étages, bow-window aux pans coupés avec lucarnes sur les côtés, ornementés en leur base de mâchicoulis aux lignes verticales. 



N°402-406


N°391

 

Large immeuble d'une hauteur de 26 mètres s'étalant sur 6 étages construit en 1931 avec deux grandes bow-window symétriques sur 6 étages également. L'une d'elle porte en son sommet un mascaron féminin. La ligne verticale est très utilisé, notamment de par les balustres et les bossages du rez-de-chaussée.


Les ferronneries et notamment les belles portes d'entrées ouvragées utilisent le motif floral.
Architecte : Henri Squitieri ; entrepreneur : J. Cresci, 1931


N°397, rue paradis/35, boulevard Lord Duveen


Immeuble d'angle rue Paradis/boulevard Lord Duveen. Six étages dont un étage-attique. Ici les arrrondis priment sur les pands coupés : l'angle des deux rue, les ouvertures du rez-de-chaussée. 
Une belle bow-window sur trois étages se termine en un balcon individuel. Pour les ferronneries et les bas-reliefs, divers motifs géométriques sont utilisés, dont le motif "vague" que l'on retrouve sur les ornements des encadrements de fenêtres et sur la bow-window.



N°436 



N°401-403


Autre immeuble de l'architecte Henri Squitieri, construit en 1931, comme le numéro 391 de la même rue, auquel il ressemble sensiblement avec ses deux bow-window symétriques sur six étages. Jolis bas-reliefs au décor végétal (fleur, feuilles) en haut des bow-bindow. Les ferronneries utilisent des formes onduleuses et de spirales.


Architecte : H. Squitieri ; entrepreneur : J. Cresci, 1931




N°444
N°450-452


N°479


Un style quand même très éclectique ici, malgré les bow-windows et les lignes verticales. Entre les petits écureuils et leurs pommes de pin qui chevauchent l'entrée, la forme très classique des balustres et la thématique "forestière" des ornements, on peut se poser des questions. Les ferronneries les pans coupés, la modernité de l'attique, les frontons laissent au contraire penser Art Déco. Ce n'est pas toujours très simple... 


On peut lire les initiales BB sur le blason d'entrée, le fameux, entouré par deux petites bêtes à poils.




N°481


Encore un immeuble bourgeois : six étages dont un étage de combles. Au niveau des ornements  : sculptures écaillées au premier étage, bas-reliefs à formes géométriques, balustres cylindriques, ferronneries à décor de corbeille de fruits ou de spirales, baies




N°536-538 : deux immeubles sans doute fin art déco, sans trop de cachet. Six étages chacun.



N°501



Immeuble d'angle au carrefour entre la rue Paradis et le boulevard Emile Sicard. Six étages dont un mansardé, toit d'ardoises. Style éclectique, avec des restes d'art nouveau de par la concavité des saillis des bais et les sculptures végétales qui ornent l'entrée et les façades.