mercredi 24 février 2016

Rue Paradis


Quelques beaux exemples d'immeubles art déco se présentent dans la partie la plus récente de la rue Paradis (1880), où on retrouve même certains exemples de style très éclectique, mélange entre art nouveau et art déco. Il s'agit d'immeubles cossus et bourgeois à l'image de la rue, restant à la fois dans la thématique des ornements des immeubles voisins (art nouveau et haussmannien), avec leur achromie, leur toit d'ardoises mansardé, la richesse des ornements, la hauteur des étages, etc.

N°302-304


L'un des plus splendide exemple d'immeuble bourgeois art déco de Marseille. Sept étages, bow-window aux pans coupés avec lucarnes sur les côtés, ornementés en leur base de mâchicoulis aux lignes verticales. 



N°402-406


N°391

 

Large immeuble d'une hauteur de 26 mètres s'étalant sur 6 étages construit en 1931 avec deux grandes bow-window symétriques sur 6 étages également. L'une d'elle porte en son sommet un mascaron féminin. La ligne verticale est très utilisé, notamment de par les balustres et les bossages du rez-de-chaussée.


Les ferronneries et notamment les belles portes d'entrées ouvragées utilisent le motif floral.
Architecte : Henri Squitieri ; entrepreneur : J. Cresci, 1931


N°397, rue paradis/35, boulevard Lord Duveen


Immeuble d'angle rue Paradis/boulevard Lord Duveen. Six étages dont un étage-attique. Ici les arrrondis priment sur les pands coupés : l'angle des deux rue, les ouvertures du rez-de-chaussée. 
Une belle bow-window sur trois étages se termine en un balcon individuel. Pour les ferronneries et les bas-reliefs, divers motifs géométriques sont utilisés, dont le motif "vague" que l'on retrouve sur les ornements des encadrements de fenêtres et sur la bow-window.



N°436 



N°401-403


Autre immeuble de l'architecte Henri Squitieri, construit en 1931, comme le numéro 391 de la même rue, auquel il ressemble sensiblement avec ses deux bow-window symétriques sur six étages. Jolis bas-reliefs au décor végétal (fleur, feuilles) en haut des bow-bindow. Les ferronneries utilisent des formes onduleuses et de spirales.


Architecte : H. Squitieri ; entrepreneur : J. Cresci, 1931




N°444
N°450-452


N°479


Un style quand même très éclectique ici, malgré les bow-windows et les lignes verticales. Entre les petits écureuils et leurs pommes de pin qui chevauchent l'entrée, la forme très classique des balustres et la thématique "forestière" des ornements, on peut se poser des questions. Les ferronneries les pans coupés, la modernité de l'attique, les frontons laissent au contraire penser Art Déco. Ce n'est pas toujours très simple... 


On peut lire les initiales BB sur le blason d'entrée, le fameux, entouré par deux petites bêtes à poils.




N°481


Encore un immeuble bourgeois : six étages dont un étage de combles. Au niveau des ornements  : sculptures écaillées au premier étage, bas-reliefs à formes géométriques, balustres cylindriques, ferronneries à décor de corbeille de fruits ou de spirales, baies




N°536-538 : deux immeubles sans doute fin art déco, sans trop de cachet. Six étages chacun.



N°501



Immeuble d'angle au carrefour entre la rue Paradis et le boulevard Emile Sicard. Six étages dont un mansardé, toit d'ardoises. Style éclectique, avec des restes d'art nouveau de par la concavité des saillis des bais et les sculptures végétales qui ornent l'entrée et les façades. 


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