samedi 26 mars 2016

Les bars

LE MARENGO, 1 rue Marengo


Le Marengo se situe dans le rue homonyme, dans le quartier de Notre-Dame du Mont, derrière le cours Lieutaud, en direction du cours Julien (et donc de Notre-Dame), dans le 6ème arrondissement.

Seul le bar est de facture art déco, l'immeuble est largement antérieur. Je n'ai pas pu trouver l'histoire de ce bar, qui m'intrigue pourtant. Je vais essayer de continuer mes recherches.
A l'intérieur, pavés art déco, et surtout très joli renfoncement à mosaïques florales. 


En ce qui concerne l'ambiance du bar dans son entité, c'est un bar très sympa, sans prétention, assez bobo, qui fait bar, resto, et brunch.





LONGCHAMP PALACE, 22 boulevard Longchamp


Comme Le Marengo, Le Lonchamp Palace est un bar dont lui seul présente un aménagement art Déco, l'immeuble est antérieur. Et tout comme le bar précédent, la clientèle est relativement similaire, : la trentaine, ambiance cool et joviale, beaucoup de monde le soir. Fait bar, brunch, repas.


Il se situe sur le boulevard Lonchamp, dans le 1er arrondissement de la ville.
En termes d'architecture et de décoration : jolis carreaux à fleurs, et surtout, magnifique fresque de mosaïques représentant une fontaine (symbole du bar), qui renvoie sans doute au Palais Lonchamp lui-même situé au bout de la rue, et je le rappelle, édifié à la gloire de l'eau, en effet il fut construit en hommage à l'apport des eaux de La Durance à Marseille.



Deux anciens bars, maintenant abandonnés et réaménagés. Dans le quartier du Chapitre - Longchamp.

mercredi 16 mars 2016

Quartier Vauban


Le quartier Vauban est l'un des quartiers qui se situe au pied de Notre Dame de La Garde. On le traverse en général pour y accéder. Les maisons imbriquées les unes sur les autres, et ses ruelles étroites confèrent à ce morceau de ville ce charme si particulier à l'allure de village.
La rue Breteuil, la rue Paradis et le boulevard Vauban sont les axes principaux du quartier.

Le quartier peut se diviser en deux parties : la partie bourgeoise (autour de la rue Paradis, avec toutes ces rues qui portent le nom d'un médecin, et où vit une forte population juive) et la partie plus typique (avec les ruelles et les cabanons). L'Art Déco se retrouvera dans la partie bourgeoise, donc autour de la rue Paradis et de la rue Breteuil.


132 bis, rue Breteuil


On peut admirer à cette adresse une magnifique porte ouvragée de Henri Raybaud portant une sculpture représentant un forgeron. Au dessus, un bas relief d'une lectrice.
On retrouve aussi de superbes balustrades aux décors de corbeilles de roses. Le Bâtiment en lui même sans les ornements n'a que que très peu d'intérêt. Il se compose de deux petits étages construits en pierres de taille.


 


77 - 81, rue du Dr Jean Fiolle


Immeuble de 5 étages en pierres de taille construit en 1930. Ornements à la thématique "océanique". On peut en effet remarquer les différentes utilisations de la coquille St Jacques (gardes corps ; bas reliefs) ou encore de certaines ondulations qui rappellent celles des algues ou des pieuvres (comme sur la porte d'entrée). 


L'immeuble à trois hautes bow-windows s'étale sur trois entrées (77, 79, 81), et portait originellement les numéros 103 à 107. 


Architecte : H. Squitieri ; Entrepreneur : J. Crespo, 1930


67 - 69, rue du Dr Jean Fiolle


Immeuble à trois bow-window sur 5 étages aux frontons arrondis. Lignes verticales, cercles spirales et triangles décorent les façades et les ferronneries. 

Architecte : H. Squitieri ; Entrepreneur : 


71 - 75, rue du Dr Escat


Immeuble bourgeois signé Squitieri et daté de 1928. Trois bow-windows ornées de bas-reliefs aux motifs floraux devancent la façade et offrent au dernier étage des toits terrasses. Les ferronneries utilisent largement la spirale comme base.



Architecte : H. Squitieri ; Entrepreneur : J. Gresci, 1928



mardi 15 mars 2016

Quartier de l'Opéra

Galeries Lafayettes, 40 - 48, rue Saint-Ferréol 


Grand bâtiment de six étages contenant la célèbre chaîne parisienne Galeries Lafayette. L'extérieur arbore une allure très paquebot avec ses hauts murs blancs !
Construit à l'emplacement d'un autre magasin, Aux Armes de France, le bâtiment actuel date de 1927, il contenait à l'époque le magasin Dames de France avant d'appartenir au groupe Galeries Lafayette.



Comme on le voit sur l'ancienne photographie (1928), le magasin était conçu comme les grands magasins des XIXe - XXe siècles, en terrasse avec une verrière centrale.
Aujourd'hui, le magasin s'organise en étages et non plus en terrasses.


A l'intérieur tout l'ancien décor a bien sûr disparu. On ne verra plus que du placo blanc et des escalators, sauf si l'on a la curiosité d'emprunter l'ancienne cage d'escalier qui desservait les étages (et qui est toujours utilisable) sauf que la plupart des gens utilisent les escalators et ignorent même son existence. Bon, rien d'extraordinaire non plus dans cette cage d'escalier au décor typique art Déco : couleurs pourpres et sombres, faibles éclairages, rampe ouvragées.